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CFTC AIRCELLE
CFTC AIRCELLE
27 septembre 2011

Pouvoir d’achat

+ 3% de prévisions salariales pour 2012
 
Le cabinet Aon-Hewitt a dévoilé les résultats de sa traditionnelle enquête sur les prévisions salariales de 2012. Qu’apprend-on ? Et bien que les entreprises promettent pour l’année prochaine des augmentations globales de l’ordre de 3%. Soit une hausse de 0,2 % par rapport à cette année (2,8%).
 
3 %, c’est un peu mieux qu’en 2010 (+2,6 %), mais par rapport à 2009 (2,9 %), voire 2008 (3,3 %), il n’y a pas vraiment de quoi sauter au plafond. La presse économique y voit pourtant, compte tenu du contexte qui aurait pu influencer la politique de rémunération des entreprises, un signal rassurant, mais n’est pas euphorique comme à son habitude. Le cabinet de conseil Aon-Hewitt use de la même prudence : « Les budgets globaux consacrés aux salaires (…) sont en-deçà des niveaux d'avant crise ».
 
Dans le détail, le cabinet Aon-Hewitt table sur des augmentations générales de l’ordre de 1,9 %, soit des rémunérations s’alignant grosso modo sur l’inflation. Pour les augmentations individuelles (2,7 %), c’est nettement mieux par rapport aux années précédentes, mais les cadres seraient majoritairement la seule catégorie de salariés à en profiter. Autre bémol : cette hausse se répercuterait sur la rémunération variable par le versement de primes annuelles sur objectif, non intégrées au salaire. Du côté du Smic, la revalorisation du salaire minimum a de nouveau été reportée et n’interviendrait plus au 1er octobre.
 
Le ministère du Travail a confirmé l’information le 13 septembre dernier. Car même si l’inflation a grimpé de +0,5 % en août, sur un an (calculée depuis novembre 2010), elle ne dépasse pas les 2 %, barre en dessous de laquelle il n’y a pas de revalorisation automatique du Smic. Enfin, Hewitt estime que la « prime dividendes » n'aura pas d'impact global sur les tendances salariales pour 2012. Une bonne nouvelle, car elle ne devait en aucun cas se substituer à des augmentations de salaire, comme le prévoit la loi. Mais Hewitt évoque une autre hypothèse : c’est que la prime ne concerne qu’un faible nombre d'entreprises
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