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CFTC AIRCELLE
CFTC AIRCELLE
12 avril 2011

Formations au titre du Dif

Le Dif s'ancre peu à peu dans la pratique des entreprises. Mais ces dernières pourraient améliorer la visibilité de leurs salariés sur le dispositif. C'est ce qui ressort d'une enquête récente menée par le groupe de formation Demos.

Le Dif n'a pas connu un démarrage fulgurant. C'est un dispositif dont la diffusion "s'effectue de manière continue, progressive et... lente", constate le groupe de formation Demos dans une étude récente sur les pratiques d'entreprises en matière de Dif . Mais il semble qu'il modifie pourtant en profondeur les habitudes car, constate l'étude, il "a permis à des salariés se formant peu d'avoir accès à la formation", grâce à une" distribution différente des formations".

Les entreprises vérifient l'adéquation de la formation au métier

L'étude Demos permet de faire le point sur les évolutions récentes.

Le groupe de formation constate un taux de refus qui augmente, conséquence directe de la hausse des demandes de Dif. Mais aussi de la perception parfois erronée du Dif par les salariés qui peuvent penser "qu'il s'agit d'un crédit consommable et non d'un accord à trouver sur l'utilisation du crédit". D'ailleurs, les entreprises, lorsqu'elles opposent un refus au salarié, invoquent en premier lieu le fait que la formation n'a pas de rapport avec les métiers de l'entreprise (37%).

L'autre raison souvent invoquée est d'ordre budgétaire (30%). Mais, "au plan juridique, la validité de ce motif est douteux, fait remarquer la Demos, notamment tant que l'entreprise ne consomme pas au moins l'acquis de l'année (20 heures par an et par salarié)".

Aiguiller davantage les salariés dans leur choix

 Mais les entreprises aident-elles réellement les salariés à s'y retrouver en balisant le terrain ? Pas vraiment. Seul un tiers des entreprises ont défini une politique de Dif qui leur est propre. La majorité (42%) s’est contentée de reprendre les priorités fixées par leur accord de branche. Et seules 22% proposent aux salariés un catalogue de Bien distinguer ce qui relève du Dif et du plan

Pour autant, une majorité d'entreprises fixent une ligne de démarcation entre ce qui relève du Dif et ce qui ressort du plan de formation. Une sur deux tient compte de l'objectif poursuivi par la formation. A juste titre, selon Demos, qui rappelle que "ce n'est pas l'initiative qui fait le Dif... Ce sont les finalités des formations suivies qui déterminent si la formation relève du Dif ou du plan de formation et non le demandeur" (même si un tiers prend pourtant en compte ce critère).

Les RH au premier plan

Qui est en première ligne pour recueillir les demandes de Dif et conseiller les salariés ? Les managers ou les RH ? Selon Demos, les RH car "le Dif est souvent mis en oeuvre sur des formations transverses et/ou périphériques à la fonction et non à titre principal sur le coeur de métier" (langues, informatique et bureautique). Un élément qui Remarque : pour recueillir les demandes des salariés, une majorité d'entreprises (62%) ont choisi le formulaire papier. Certaines préfèrent le mail (14%) qui "apparaît pour la première fois significativement", souligne l'étude.

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Commentaires
B
Bonjour,<br /> <br /> Je signale ce forum de discussion consacré exclusivement au DIF :<br /> <br /> http://www.le-dif-en-questions.fr<br /> <br /> Bruno Callens
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